Peut-on gagner sans une vedette en 2009 ???

Poser cette question, c’est s’interroger sur la véritable place du joueur vedette dans nos alignements.

Dans un premier temps on ne peut affirmer qu’une équipe qui est composé
de 3 ou 4 joueurs vedettes avec plusieurs joueurs de soutien n’est pas
performante à long terme. Pour nous convaincre du contraire, il n’y a qu’à jeter un coup d’œil au classement de la Nlhsa.

Pittsburgh qui domine le classement général avec 3 pts de plus que San José
démontre que 3 ou 4 joueurs vedettes peuvent trainer un club vers le succès. Cependant , force est de constater que les Penguins ont été relativement épargnés par les blessures puisque leurs joueurs d’impact ont tous évités d’être blessés.

À l’autre bout du spectre, on retrouve les Capitals de Washington qui malgré la présence d’un Ovechkin et d’un Semin ne parviennent tout simplement pas à suivre le rythme imposé par les autres équipes de la conférence. Pourtant la tenue de Théodore est tout à fait respectable (.904 de % d’arrêt, 2,57 de moyenne et tout ça avec une équipe qui accorde 28.35 tirs par match). Il y a toujours quelques exceptions comme Edmonton (12e) et Floride (5e) qui réussissent à performer sans compter un joueur parmi les 30 premiers pointeurs de la Nlhsa. Mais Floride (Anderson et Vokoun) et Edmonton (Garon) comptent sur des gardiens de but dominants ce qui explique leur capacité à se maintenir au même niveau de performance que leur vis-à-vis.Ce genre d’équipe ne peut se permettre d’être en congé un soir de match, les remontés étant pratiquement impossibles compte tenu de leur faible rendement offensif.